lelucenprovence

Paroisse du Luc-en-Provence

Eglise Notre-Dame du Mont Carmel

Bienvenue à la paroisse Notre-Dame du Mont Carmel du Luc-en-Provence

Vous y trouverez des activitĂ©s, des informations pratiques, des horaires de messes, les dates des rendez-vous Ă  ne surtout pas manquer dans votre paroisse... Bonne visite ! Équipe pastorale : pĂšre Silvio MORENO (curĂ©), pĂšre Jean-Marie BAUDRY (vicaire), pĂšre Pablo ROMBOLA (vicaire)

La paroisse du Luc-en-Provence regroupe plusieurs églises :

  • Saint-Joseph au Cannet-des-Maures (voir le site)
  • Notre-Dame du Mont Carmel au Luc-en-Provence

Coordonnées

41 place de Verdun - 83340 Le Luc-en-Provence
Téléphone : 0745107510 (privilégier un message texto, pas vocal)
Email : paroisse.lelucenprovence@gmail.com

Un peu d'histoire...

L’église paroissiale actuelle est dĂ©diĂ©e Ă  Notre-Dame du Mont-Carmel. Elle Ă©tait avant la RĂ©volution, l’église d’un couvent de Carmes. Sa construction remonterait Ă  la fin du XIVĂšme siĂšcle, date de l’établissement de ces religieux dans le pays. Ce n’est qu’en 1803, que cette Ă©glise conventuelle devint paroissiale. Mais cette dĂ©cision prise par l’archevĂȘque d’Aix se heurta Ă  l’opposition du maire et d’une partie de la population, qui dĂ©siraient conserver l’ancienne Ă©glise Notre-Dame de Nazareth. Ce vĂ©nĂ©rable sanctuaire qui perdait son titre paroissial est situĂ© Ă  l’Ouest de la ville ; il Ă©tait possession de Saint-Victor et sa date de construction n’est pas connue. Cependant, une bulle de 1114 mentionnait dĂ©jĂ  cette Ă©glise Sainte-Marie du Luc. Il n’en reste aujourd’hui que quelques parties Ă  l’ombre de la tour hexagonale qui fut construite en 1517 pour servir de clocher. En 1658, cette ancienne Ă©glise dut ĂȘtre agrandie mais les travaux menĂ©s de façon dĂ©fectueuse causĂšrent de nĂ©cessaires rĂ©parations, qui devinrent trop frĂ©quentes ; si bien que dĂ©jĂ  avant la RĂ©volution, son abandon Ă©tait dĂ©cidĂ©. L’église actuelle qui lui succĂ©da en 1803 comme paroisse fut consacrĂ©e Ă  une date, qui est restĂ©e inconnue. Elle comprend trois nefs, qui portent une voĂ»te Ă  croisĂ©e d’ogives aux nervures retombant sur des piles ; son vaisseau est divisĂ© en trois travĂ©es qui sont constituĂ©es par des arcades ogivales. La façade qui se tourne vers une large place, s’ouvre en contrebas d’une rue d’un beau portail ogival aux nombreuses voussures ; deux hautes baies ogivales aussi le surmontent donnant un peu de jour Ă  la grande nef, tandis que deux baies plus petites Ă©clairent chacune un bas-cĂŽtĂ©. Accotant le sommet de la façade, un campanile surmontĂ© d’un fronton triangulaire porte dans ses alvĂ©oles trois cloches. D’aprĂšs l’historien local, FrĂ©dĂ©ric AubĂ©, ce serait dans cette Ă©glise que se serait dĂ©roulĂ© le massacre des habitants en 1590, alors que ceux-ci y avaient cherchĂ© un asile contre les excĂšs des soldats du baron d’Ampus. D’autre part, dans son ouvrage Les Ă©vĂȘques de FrĂ©jus, le chanoine Espitalier Ă©crit que « en 1601, l’évĂȘque BarthĂ©lĂ©my de Camelin, son premier soin en arrivant au Luc fut de rĂ©concilier l’église paroissiale profanĂ©e par l’horrible massacre de 1590, et depuis lors, interdite au culte ». Le dĂ©bat n’a pas Ă©tĂ© tranchĂ©. Soulignons que l’église actuelle et la Tour hexagonale de l’ancienne Ă©glise sont classĂ©es par les Beaux-arts.