Un peu d'histoire...
En 1009, Balde de Chateaurenard faisait bĂątir une Ă©glise dĂ©diĂ©e Ă Notre-Dame en ce lieu du Val. Le premier Ă©difice devait ĂȘtre remplacĂ© peu aprĂšs par celui que nous connaissons aujourdâhui, fut consacrĂ© en 1068 par Guillaume, Ă©vĂȘque de Carpentras, et Guillaume, Ă©vĂȘque de Toulon, qui placĂšrent ce lieu saint sous les vocables de Sainte-Marie, Saint-Jean, Saint-Etienne et Sainte-Victoire. Quelques annĂ©es aprĂšs, en 1072, lâĂ©glise Ă©tait confiĂ©e aux moines de Montmajour, qui construisent Ă ses cĂŽtĂ© leur prieurĂ©, devenu le presbytĂšre. Depuis cette Ă©poque, lâĂ©glise a Ă©tĂ© dĂ©diĂ©e Ă la Purification de Marie puis Ă Notre-Dame de lâAssomption.
Cet Ă©difice entiĂšrement bĂąti en pierres de taille, avait primitivement la forme dâune croix latine : mais au cours des siĂšcles, les divers agrandissements dont il fut lâobjet, aux XVIĂšme et XVIIĂšme siĂšcles, crĂ©eront dans ses murs latĂ©raux des chapelles plus ou moins profondes. Cependant cette Ă©glise a gardĂ© le cachet quâelle avait aux jours de sa construction, avec sa nef que couvre une voĂ»te en berceau, Ă lâarc lĂ©gĂšrement brisĂ©, que renforcent des arcs doubleaux retombant sur des colonnes Ă©lancĂ©es aux chapiteaux dĂ©corĂ©s de modillons. Les diverses chapelles ouvertes de part et dâautre des murs latĂ©raux ont des arceaux en plein cintre et sont ouvertes de voĂ»tes en maçonnerie. Le porche sâouvre un peu en arriĂšre du clocher carrĂ© qui porte un campanile de fer forgĂ©.
Trois larges et hautes fenĂȘtres ogivales quâon ouvrit en 1600 dans le mur du chevet donnent au choeur sa lumiĂšre. En 1989, dâimportants travaux ont restaurĂ© les fenĂȘtres de styles roman et renaissance de lâancien prieurĂ© et sauvegardĂ© la voĂ»te ainsi que les peintures murales originelles du XVIIIĂšme siĂšcle qui seraient du peintre aixois Mignard. Certaines peintures particuliĂšrement dĂ©gradĂ©es ont laissĂ© place Ă des Ćuvres de Marcel Le CouĂ©dic, collaborateur de Salvador Dali qui a rĂ©alisĂ© le couronnement de la Vierge et une fresque plus libre sur la priĂšre qui sâĂ©lĂšve vers Notre-Dame. A lâoccasion de la restauration de 1989, lâorgue de 1861 des frĂšres Stierh a lui aussi Ă©tĂ© relevĂ©.