Un peu d'histoire...
LâĂ©glise collĂ©giale Notre-Dame remonterait au XIĂšme siĂšcle, Ă©poque oĂč une Ă©glise plus ancienne qui avait Ă©tĂ© dĂ©truite, Ă©tait relevĂ©e de ses ruines par une Ă©quipe de clercs ainsi que le relate la charte 1065 du cartulaire de Saint-Victor. Cette Ă©glise dirigĂ©e par des chanoines de Saint-Augustin, Ă©tait placĂ©e sous la protection spĂ©ciale du Saint-SiĂšge, comme le confirment les bulles de plusieurs papes, entre autres celles de GĂ©lase III (1118), dâEugĂšne III (1152). Pendant les guerres de religion, en 1591, le bourg Ă©tant tombĂ© aux mains des Huguenots, le monastĂšre de chanoines fut incendiĂ© et lâĂ©glise collĂ©giale qui lui Ă©tait contigĂŒe, subit dâimportants dommages. En 1740, une vĂ©ritable restauration de lâĂ©difice fut entreprise. Le chĆur et les nefs furent reconstruits et mis en lâĂ©tat actuel.
Cette Ă©glise comprend trois nefs, que couvre une voĂ»te en berceau Ă plein cintre qui repose sur une corniche courant au-dessus des arceaux ; elle nâest pas coupĂ©e par des arcs doubleaux. La grande nef se termine par un chĆur au chevet plat, qui est assez vaste. Des arcades Ă plein cintre, supportĂ©es par des piliers carrĂ©s de pierre de taille, font communiquer la nef centrale avec les nefs latĂ©rales. Une façade en pierres de moyen appareil, quâaccote un clocher trapu, sâĂ©tale sur une petite place ; elle est couronnĂ©e par un fronton qui est soutenu par une corniche reposant sur des pilastres. Dans cette façade, trois grandes portes donnent accĂšs aux nefs. La porte centrale est couverte par un arceau surbaissĂ©, tandis que ses deux voisines ont un linteau de pierres. A lâintĂ©rieur, rien de remarquable sinon quelques tableaux des Ă©coles espagnoles et italiennes.