Un peu d'histoire...
LâĂ©glise paroissiale est dĂ©diĂ©e Ă la sainte Vierge, comme lâĂ©crit lâhistorien Girardin dans sa description du diocĂšse. Cette Ă©glise est fort ancienne puisque on la voit dĂ©jĂ mentionnĂ©e sous le vocable de Sainte-Marie au cours du XIĂšme siĂšcle. Lâhistoire raconte quâen 1582, pendant les guerres de religion, les habitants dĂ©mantelĂšrent lâĂ©difice pour quâil ne puisse pas servir de forteresse aux soldats qui sillonnaient la contrĂ©e. NĂ©anmoins en 1600, les dĂ©gĂąts Ă©taient rĂ©parĂ©s et la voĂ»te retrouvait son aspect antĂ©rieur.
Cette Ă©glise est assez vaste ; de forme rectangulaire, elle ne comprend quâune seule nef portant une voĂ»te romane en berceau reposant sur un cordon et renforcĂ©e Ă chaque travĂ©e par des arcs doubleaux retombant sur des pilastres. Lâabside est formĂ©e par la derniĂšre travĂ©e ; elle est couverte comme nef. Des boiseries entourent le chĆur et un magnifique retable Ă colonnes torses dĂ©core le maĂźtre-autel. Cet autel proviendrait de la chartreuse de La Verne, comme tant dâautres autels de la rĂ©gion. Le long de la nef dâautres retables ornent les autels latĂ©raux et sur celui de saint AndrĂ© on remarque des maquettes dâanciens voiliers qui ont Ă©tĂ© suspendus en guise dâex-voto. Cette Ă©glise possĂšde parmi les objets anciens, deux bustes en bois sculptĂ© du XVIĂšme siĂšcle. La façade serait dâune grande simplicitĂ© si elle nâĂ©tait rehaussĂ©e par un portail en serpentine au fronton coupĂ©. Chevauchant le chevet, sâĂ©lĂšve un clocher coiffĂ© dâune toiture en forme de calotte, que surmonte la cage de fer de lâhorloge.