la-londe-les-maures

Paroisse de La Londe-les-Maures

Eglise de la Nativité de la Vierge

Bienvenue à la paroisse de la Nativité de la Vierge de La Londe-les-Maures

Vous y trouverez des activitĂ©s, des informations pratiques, des horaires de messes, les dates des rendez-vous Ă  ne surtout pas manquer dans votre paroisse... Bonne visite ! Équipe pastorale : pĂšre Carlos HAMEL (curĂ©), pĂšre Danka PEREIRA (vicaire)

La paroisse de La Londe-les-Maures regroupe plusieurs églises :

  • Sainte-Anne Ă  Porquerolles (voir le site)
  • La NativitĂ© de la Vierge à La Londe-les-Maures

Coordonnées

PresbytĂšre, rue Joseph Laure - 83250 La Londe-les-Maures
Téléphone : 09 80 46 77 58 / 04 94 66 81 89
Email : contact@paroissedelalonde.fr

Un peu d'histoire...

L’église paroissiale est dĂ©diĂ©e Ă  NativitĂ© de la Sainte Vierge. Elle est situĂ©e en dehors de l’agglomĂ©ration vers le Nord. Il y avait au siĂšcle dernier, dans ce quartier, une chapelle que Mgr Michel Ă©rigea en 1842 en Ă©glise paroissiale. En 1750, le territoire de la future commune n’avait pas d’église. Il n’y avait que 132 personnes Ă  habiter les 36 bastides du quartier de Bormettes dont dĂ©pendaient La Londe, Valcros, les Jassons
, territoire qui est section de HyĂšres. Les rassemblements de fidĂšles avaient lieu dans une petite chapelle privĂ©e situĂ©e tout prĂšs de la grande bastide dite "La Londe", ou "chĂąteau de La Londe", dont elle a toujours Ă©tĂ© une dĂ©pendance. En 1784, la chapelle Ă  demi en ruine ne peut plus ĂȘtre utilisĂ©e. Nous nous rendons Ă  la paroisse Saint-Louis de HyĂšres ou Ă  la chapelle des Salins avant qu’elle soit restaurĂ©e et utilisĂ©e Ă  nouveau. La chapelle fut Ă©rigĂ©e en paroisse le 7 fĂ©vrier 1788 selon le vƓu exprimĂ© avant sa mort par l’abbĂ© Messire Joseph AllĂšgre. Elle fut placĂ©e sous la protection de saint AndrĂ© et de la Vierge Marie : une statue en bois dorĂ© est conservĂ©e dans l’église actuelle, sur un socle fixĂ© contre la rampe de la tribune. On l’appelle "Notre-Dame de la NativitĂ© de JĂ©sus". Entre la RĂ©volution et le Concordat, toutes les Ă©glises et chapelles sont fermĂ©es. En 1805, la chapelle, remise en Ă©tat, est utilisĂ©e, mais en 1815 elle sera Ă  nouveau fermĂ©e Ă  cause de son dĂ©labrement. Nous retournons Ă  la paroisse Saint-Louis et Ă  la chapelle des Salins pour offices et cĂ©rĂ©monies. La chapelle, restaurĂ©e en 1836, sert de succursale Ă  la paroisse de HyĂšres. En 1839, nous faisons une demande de construction d’église au conseil municipal de HyĂšres. En janvier de 1843, le dĂ©cret royal et l’ordonnance de Mgr Michel, Ă©vĂȘque de FrĂ©jus, constituent officiellement et canoniquement la paroisse qui compte environ 440 Ăąmes. Nous recevons notre premier curĂ©, le pĂšre Chabert, et nous avons l’espoir de pouvoir construire une Ă©glise pour nous rĂ©unir. A cette Ă©poque, l’arriĂšre-petit-neveu de l’abbĂ© Joseph, monsieur AndrĂ© Augustin AllĂšgre, cĂšde le terrain sur lequel seront construits une Ă©glise et un presbytĂšre (les prĂȘtres logeaient auparavant "quartier Jassons"). Le nom du donateur, inscrit sur un parchemin glissĂ© dans un vase de verre, se trouve dans les fondations de l’église. En 1844, la premiĂšre pierre fut bĂ©nite et posĂ©e Ă  l’issue de la Grand-Messe le dimanche 17 novembre par le curĂ© Vincent, d’HyĂšres. Entre 1844 et 1847, l’église actuelle voit le jour sous l’administration de monsieur A. Denis. La construction est l’affaire de tous. Chacun y participe suivant ses moyens. Le bĂątiment est tournĂ© vers le soleil levant : invitation Ă  naĂźtre et renaĂźtre. La façade se termine au sommet par un fronton triangulaire, lui-mĂȘme couronnĂ© d’une rosace. La porte ouvre sur un vaisseau constituĂ© d’une nef centrale sans transept et d’un chƓur en forme de demi-coupole. Le plafond est cintrĂ©, longĂ© d’une corniche. Sont ajoutĂ©s une sacristie et deux petits hangars (l’un pour les fonts baptismaux, l’autre pour le rangement des chaises volantes). Un petit escalier intĂ©rieur Ă  gauche permet d’accĂ©der Ă  la tribune. Un autre, au fond du chƓur, donne accĂšs au clocher. En 1873, avec l’exploitation des mines des Bormettes, la population a presque doublĂ© en l’espace de 30 ans. Une sacristie et deux chapelles latĂ©rales sont construites : celle de droite est dĂ©diĂ©e Ă  la Vierge Marie, celle de gauche Ă  saint Joseph, comme cela Ă©tait courant depuis deux siĂšcles. L’adjonction des deux chapelles formĂšrent les bras de la croix. Cet Ă©difice dura sous cette forme pendant trois quarts de siĂšcle. A la fin du 19Ăšme siĂšcle, La Londe a vite grandi. De section de la ville d’HyĂšres, elle est devenue, le 24 janvier 1901, une commune autonome de 3219 Ăąmes. La loi de sĂ©paration de l’Église et de l’État de 1905 ayant donnĂ© la propriĂ©tĂ© du bĂątiment-Ă©glise Ă  la commune, celle-ci est responsable de son Ă©tat gĂ©nĂ©ral (couverture, clos, sĂ©curitĂ©). La paroisse assure l’entretien intĂ©rieur, la dĂ©coration. En 1922, Ă  la demande de l’abbĂ© PĂ©raldi, la population de La Londe s’étant accrue, l’église fut une fois encore agrandie : pour cela furent construites deux nefs en utilisant les deux chapelles latĂ©rales. Le 23 juillet 1923, Mgr Guillibert procĂ©da Ă  la bĂ©nĂ©diction de l’édifice restaurĂ© et agrandi. L’abside qui termine la nef centrale est de forme arrondie. La façade aborde la route de CollobriĂšres. Elle est encadrĂ©e Ă  droite et Ă  gauche de la façade des deux autres nefs, de mĂȘme style que la façade principale, c’est-Ă -dire que toutes trois portent un fronton triangulaire en guise de pignon. La façade centrale s’ouvre d’un portail rectangulaire surmontĂ© d’un entablement. Le vaisseau est assez bien Ă©clairĂ© par trois fenĂȘtres gĂ©minĂ©es qui ont Ă©tĂ© ouvertes dans les deux bas cotĂ©s et par la rosace qui perce la façade principale. Depuis 1980, la ville reçoit de nouvelles populations, des actifs, des retraitĂ©s, des vacanciers. Son Ă©glise Ă©volue au fil du temps et s’adapte en fonction des services qu’elle se doit de rendre Ă  tous. Ainsi, on y trouve de l’ancien et du nouveau. En 1982, pour 5184 rĂ©sidents et une population doublant en pĂ©riode estivale, l’église fait peau neuve avec la rĂ©fection de sa toiture, ses façades, ses peintures extĂ©rieures. En 1997, l’église fĂȘte ses 150 ans (une brochure, rĂ©alisĂ©e Ă  cette Ă©poque par des bĂ©nĂ©voles, reste disponible Ă  l’accueil). En cette annĂ©e 2003, l’église est belle et claire, trĂšs bien restaurĂ©e grĂące aux efforts de la municipalitĂ© et grĂące aux dons recueillis par l’association créée en 1997, la PRELL : association Paroissiale pour la RĂ©novation intĂ©rieure de l’Église de La Londe.